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Qu'est-ce que la co-gérance et comment fonctionne-t-elle ?

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La co-gérance, une danse à deux au sommet de l'entreprise qui, lorsqu'elle est bien orchestrée, peut mener à des sommets de réussite. Un duo qui prend les rênes, naviguant ensemble dans l'univers complexe de la gestion d'entreprise. Mais attention, cette danse n'est pas adéquate pour tous.
En effet, seules certaines structures juridiques, telles que la SARL, la SNC, la SCS, la SCA et les sociétés civiles, peuvent s'aventurer sur cette piste. Alors, qu'est-ce que la co-gérance exactement ? Comment fonctionne-t-elle ? Préparez-vous à plonger dans ce monde où partage de responsabilités et collaboration sont rois.
Laissez derrière vous l'idée préconçue d'un seul capitaine à bord. Embarquez avec nous et découvrez comment la co-gérance peut captiver votre attention et, qui sait, peut-être même prendre votre entreprise à la gorge.

La co-gérance : une affaire de société

Qui peut co-gérer ?

La co-gérance n'est pas un concept universellement applicable à toutes les formes d'entreprises. Elle est spécifique aux structures où le terme "gérant" est utilisé pour désigner le représentant légal. Cette distinction est essentielle pour comprendre où et comment la co-gérance peut être mise en œuvre.
Les sociétés à responsabilité limitée (SARL), les sociétés en nom collectif (SNC) et toutes les formes de sociétés civiles, qu'elles soient immobilières, de moyens ou professionnelles, sont des exemples de structures qui peuvent adopter la co-gérance. De même, les sociétés en commandite simple (SCS), les sociétés en commandite par actions (SCA) et les sociétés d'exercice libéral assimilées à des SARL (SELARL) entrent également dans ce cadre.

Quand la co-gérance ne s'applique pas

Il est tout aussi important de savoir quand la co-gérance ne s'applique pas. Dans une entreprise individuelle, par exemple, le terme "gérant" n'est pas utilisé. On parle plutôt de chef d'entreprise ou d'entrepreneur individuel. Dans ces cas, la co-gérance n'est pas une option viable.

La co-gérance : une danse délicate

La co-gérance, c'est comme une danse délicate entre deux partenaires. Lorsqu'elle est bien exécutée, elle peut conduire à une synergie impressionnante et à une gestion d'entreprise réussie. Cependant, elle nécessite une coordination sans faille et une communication transparente entre les co-gérants. Après tout, il s'agit de partager les rênes d'une entreprise, ce qui n'est pas une mince affaire.

Les nuances de la co-gérance : statuts et affiliations

Le statut social des co-gérants

La co-gérance, c'est comme une partition à plusieurs voix. Chacun apporte sa propre mélodie, mais l'harmonie globale dépend de la façon dont ces voix s'entrelacent. De la même manière, dans une entreprise, chaque co-gérant a un rôle spécifique à jouer, et ce rôle peut être influencé par son statut social.
En effet, les co-gérants peuvent avoir deux statuts distincts : celui de travailleur non salarié (TNS) ou celui d'assimilé salarié. Les TNS doivent s'affilier à la sécurité sociale des indépendants, tandis que les assimilés salariés sont couverts par le régime général.
Mais attention, le statut social des co-gérants n'est pas une question de choix personnel. Il est déterminé par deux facteurs essentiels : la forme juridique de la société et la part du capital social détenue par les gérants.

La part du capital social : un facteur déterminant

Prenons l'exemple des SARL. Dans ces structures, on considère l'ensemble des parts sociales détenues par les gérants pour déterminer leur régime d'affiliation. Si les co-gérants possèdent ensemble plus de la moitié du capital social, ils sont considérés comme majoritaires. En tant que tels, ils sont affiliés à la sécurité sociale des indépendants en tant que TNS. Si leur part est inférieure à la moitié, ils sont considérés comme minoritaires ou égalitaires, et sont assimilés à des salariés relevant du régime général.

Une règle différente pour certaines formes juridiques

Pour certaines formes juridiques, la règle change. Par exemple, les gérants de SNC, de SCS et de SCA sont systématiquement considérés comme des travailleurs non-salariés. Pour les gérants de sociétés civiles, c'est leur participation ou non au capital qui détermine leur statut. S'ils participent au capital, ils sont TNS. Si ce n'est pas le cas, et qu'un lien de subordination existe, ils relèvent du régime général.

Le pouvoir des co-gérants : une affaire de contexte

Le rôle changeant des gérants dans les sociétés à responsabilité limitée

Dans l'univers des sociétés à responsabilité limitée, les co-gérants jouent un rôle de chef d'orchestre. Ils sont capables de prendre la barre et de diriger l'entreprise dans n'importe quelle situation. Leur pouvoir est tel qu'ils peuvent engager l'entreprise même dans des actes qui vont au-delà de l'objet social.
C'est un peu comme si on leur donnait une baguette magique avec laquelle ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent, à condition qu'ils ne fassent pas de mal à l'entreprise. Cependant, cette baguette perd de sa puissance si le co-contractant est conscient du dépassement ou s'il ne pouvait l'ignorer en raison des circonstances. Dans ces cas, les co-gérants ne peuvent pas invoquer leur pouvoir pour justifier leurs actions.
Il est important de noter que toutes les clauses visant à limiter le pouvoir des gérants sont inopposables aux tiers. C'est comme si on disait aux co-gérants : "Vous pouvez voler aussi haut que vous le souhaitez, mais n'oubliez pas que vous ne pouvez pas cacher le ciel aux autres".

Un paysage différent pour les sociétés à responsabilité indéfinie

Contrairement aux sociétés à responsabilité limitée, les sociétés où la responsabilité des associés est indéfinie peignent un tableau différent. Ici, seuls les actes qui entrent dans l'objet social peuvent engager la société. Les gérants ont le pouvoir d'accomplir tous les actes de gestion nécessaires à l'intérêt de la société, mais ils doivent respecter les dispositions prévues dans les statuts.
C'est un peu comme si on leur donnait une liste de courses avec l'instruction stricte de n'acheter que ce qui est sur la liste. Ils peuvent choisir la marque, le prix et le lieu d'achat, mais ils ne peuvent pas ajouter des articles qui ne sont pas sur la liste.

Conclusion

La co-gérance est un concept complexe, variant selon la forme juridique de l'entreprise et le statut des gérants. De la détermination du statut social aux limites des pouvoirs des co-gérants, chaque détail compte. Il faut naviguer avec précaution dans ce labyrinthe de règles pour assurer une gestion réussie.
Les dispositions des articles R.123-150 et R.123-152 du code de commerce prévoit que les greffiers, le GIE INFOGREFFE et l'Institut national de la propriété industrielle, sont seuls habilités à délivrer les extraits Kbis et plus généralement les certificats, copies ou extraits des inscriptions portées au registre et actes déposés en annexe. Cette délivrance intervient à un tarif réglementé unitaire fixé par l'arrêté du 28 février 2020 fixant les tarifs réglementés des greffiers des tribunaux de commerce 2,69 euros et peut être réalisée par voie dématérialisée via le site du Greffe pour un montant de 3,37 euros. Achat KBIS offre uniquement une prestation commerciale d'intermédiaire.

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